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Le nombre d'or

 

   Nous allons ici vous présenter les caractéristiques du nombre d'or, et vous montrez par conséquent pourquoi nous l'avons privilégié à d'autres nombres irrationnels  (pi, etc... )

 

  • Définition

 Le nombre d'or était connu des anciens Grecs; Euclide a résolu le problème de la section dorée d'un segment de droite. Même aujourd'hui, le nombre d'or reste un sujet d'intérêt pour plusieurs. Mais qu'est-ce que le nombre d'or ?

Le " nombre d’or ", ou " section dorée ", ou " proportion dorée ", est un nombre égal à , soit environ 1,618033988749....



 

  • Explication de la valeur

     Ce nombre correspondrait au partage le plus harmonieux d’une grandeur en deux parties inégales.

Si a et b (a étant plus grand que b) sont les deux parties de la grandeur p,

 On a :       

Comme p = a + b, on trouve     , donc a2 = ab + b2
En donnant la valeur 1 au plus petit, c’est-à-dire à b, on trouve :
a2 - a = 1 , donc a2 -a -1 = 0.
La racine positive de cette équation du second degré est

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  • Notation

     On le désigne par la lettre grecque ( phi ) en hommage au sculpteur grec Phidias (né vers 490 et mort vers 430 avant J.C) qui décora le Parthénon à Athènes. C'est Théodore Cook qui introduisit cette notation en 1914.

  

  j =

Remarque :

   On remarque que ce nombre est voisin du rapport de deux nombres de Fibonacci consécutifs (supérieurs à 3).

 

10 premiers termes de la suite de Fibonacci

v1 = 1
v2 = 2
v3 = 1 + 2 = 3
v4 = 2 + 3 = 5
v5 = 3 + 5 = 8

v6 = 5 + 8 = 13
v7 = 8 + 13 = 21
v8 = 13 + 21 = 34
v9 = 21 + 34 = 55
v10 = 34 + 55 = 89

 
      La suite de Fibonacci possède plusieurs particularités intéressantes; nous en citerons deux.

  1)  Si nous additionnons les n premiers termes de la suite de Fibonacci, le nombre obtenu est égal au terme de rang (n +2) moins 1, c'est-à-dire :

Pour ceux qui connaissent le principe d'induction, la preuve de ce résultat est aisée à établir.

   2) Si nous effectuons la division d'un terme par celui qui le précède, il nous semble que le quotient s'approche de plus en plus de 1,6180...... qui est la valeur du nombre d'or. En fait, lorsque n est de plus en plus grand, le quotient du n ième terme par celui qui le précède est égal au nombre d'or. L'élève ayant étudié un tant soit peu la notion de limite peut démontrer que :

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  • Section d'or

 


      La dénomination section d'or ou section dorée est tardive et est due à l'Allemand Zeising, au milieu du XIXème siècle (il dit "Der goldene Schnitt").
La plus ancienne définition, et construction géométrique, de la section d'or remonte au IIIème siècle avant JC et est dûe au mathématicien grec Euclide, dans son ouvrage Les Eléments :


Le partage en "extrême et moyenne raison" d'un segment.
 

  

Euclide


        D’après Euclide, un segment est partagé suivant la section d'or ou la proportion divine si les rapport x / y et y / (x - y) sont égaux, ce qui signifie que le petit et le moyen segment sont dans le même rapport que le moyen et le grand segment.

 


De l’équation ,

on obtient l'équation             

dont la solution est :

 

=

 

 

 

 

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  • Spirale d'or

 
     La figure est construite à partir d'un grand rectangle d'or.
On retire le grand carré au grand rectangle d'or et on obtient un petit rectangle d'or.
Ensuite, on retire le petit carré au petit rectangle d'or et on obtient un rectangle d'or plus petit.
On réitère l'opération indéfiniment. Elle ne s'arrête pas car la longueur et la largeur d'un rectangle d'or sont incommensurables (on ne peut pas mesurer l'un en prenant l'autre pour unité).

     La spirale obtenue est une spirale équiangulaire qui se rencontre beaucoup dans la nature : tournesols, pommes de pins, coquillages, disposition des feuilles ou des pétales sur certaines plantes.

Les diagonales des rectangles se coupent au même point C qui est le point limite de la spirale.

Dans le repère (O, I, J), C( ; ) ou bien aussi C ( ; ).

La spirale est invariante par la similitude                       de centre C, de rapport ( = - 1) et d'angle  -
p / 2.

 

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  • Utilisation

 

    Le nombre d’or est utilisé en architecture, en sculpture, en peinture, en sculpture, en artisanat,...

    Une forme d’un édifice, d’une statue, d’une peinture, d’un instrument de musique est belle lorsque les rapports entre ses diverses dimensions respectent un certain nombre de lois géométriques et perspectives : on parle de divine proportion.

    Les Egyptiens avaient employé ce rapport en lui donnant la valeur de 1,614. On le trouve dans la pyramide de Kheops (le rapport de l’apothème à la moitié d’un coté vaut 1,614) et dans le temple de Louqsor, entre autres. Les Grecs, qui s’en servirent pour le Parthénon, attribuaient la découverte du nombre d’or à Pythagore. C’est en 1226 que Fibonacci énonça la valeur du nombre d’or : 1,618, et c’est à cette mesure que l’on s’arrête habituellement. Le portail royal de la cathédrale de Chartres en est un bel exemple.

  Ce nombre d’or est souvent la clé de l’équilibre d’un tableau ou d’un construction. Les peintres de la Renaissance, comme Titien et Michel-Ange, s’en sont servis.

   Certains théoriciens ont retrouvé le nombre d’or dans le squelette humain, dans le sang même, et ont déclaré que notre corps était construit selon le nombre d’or.

     Cas où le nombre d'or intervient : le Parthénon, la pyramide de Chéops, le dôme de Milan, de nombreuses peintures de la Renaissance italienne(Léonard de Vinci, Raphaël,...), les cathédrales (Chartres,...), de nombreuses réalisations de l’architecte Le Corbusier (Modulor), les instruments de musique(violons,...) les représentations de dieux grecs (statues,..)...

Le nombre d’or est aussi présent dans la nature :

Le tournesol. On retrouve dans la structure de cette plante le nombre d’or ; en effet, les feuilles sont disposées autour de la tige selon ce nombre.

 

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